Un trouble de l’odorat n’est pas toujours dû à une infection post-Covid
Lorsque je parle de rééducation olfactive, on évoque souvent les troubles de l’odorat causés par le coronavirus.
D’autres situations peuvent également occasionner une diminution ou une perte de l’odorat et/ou du goût. En voici quelques-unes :
📍 C’est le cas lors d’une infection virale (hors Covid). Lorsque les rhumes, les sinusites deviennent chroniques, souvent avec une régularité à certaines périodes de l’année.
📍 Un traumatisme crânien suite à un accident.
📍 Une opération ou intervention médicale : chimiothérapie, radiothérapie, intervention chirurgicale au niveau du cerveau, etc. Des modifications sensorielles peuvent même apparaître suite à un accouchement.
📍 Une maladie neurologique, neurodégénérative (notamment la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson), voire métabolique (comme le diabète).
📍 Un choc émotionnel.
📍 La cause serait inexpliquée dans 20 % des cas selon Jean-Michel Maillard, fondateur de l’association Anosmie.org.
Je mets à part l’anosmie congénitale, puisqu’il est possible de naître sans odorat.
Les contextes des troubles olfactifs et/ou gustatifs sont très variés. Je l’ai vite observé lors des échanges et des suivis réalisés. C’est autant de facteurs que je prends en compte.
Des variations dans les troubles sont aussi souvent constatés, selon les semaines, selon les mois, avec des différences d’intensité perçues au niveau de l’odorat, du goût, ou des deux en même temps, ce qui déstabilise, impacte sur le moral, avec cette impression de ne pas en voir le bout et de se sentir démuni.e.